Oser, c’est ce qu’il y a de plus beau…

C’est (peut-être) le moment…

Cette fois, c’est bel et bien la rentrée… Nous espérons que vous en avez profité. VRAIMENT. Que vous avez fait le plein de bons moments, de soleil et d’énergie…

Que cette trêve estivale ait été placée sous le signe de la plage, de la campagne ou de la ville peut-être avez-vous aussi pris le temps de réfléchir à la couleur que vous aviez envie de donner à votre rentrée.

Une couleur, qui sait, un peu nouvelle…

Une couleur qui vous donne envie, vous appelle vers de nouveaux projets, de nouveaux horizons, de nouvelles rencontres ou découvertes…

Une couleur qui vous invite à franchir des caps, faire différemment, ne pas “repartir pour un tour” à l’identique…

Bref, une couleur qui vous invite  à “OSER”…

 

En cette période de rentrée, nous avons eu envie de nous intéresser à ce qui se cache derrière les 4 lettres de ce mot simple …

“La seule chose promise d’avance à l’échec, c’est celle que l’on ne tente pas”

Paul Emile Victor

OSER

“Oser, c’est avoir le courage de dire ou de faire quelque chose” nous dit le dictionnaire. Une définition somme toute assez simple et explicite mais dont les dessous se révèlent plus complexes. Parce que, ce que cette définition ne nous dit pas, ce sont les sensations associées au fait d’oser… ce mélange (pas toujours…) savamment d’osé d’envie et de crainte, d’exaltation et de frilosité, de rêve et de peur. Cette volonté d’aller plus loin parfois “douchée” par les craintes ou les peurs fondées ou pas et que l’on n’arrive pas à surmonter.

“Je ne sais pas si je vais oser” (prendre la parole, demander à mon boss une augmentation, changer de job, prendre une année sabbatique).

 “Je n’ose pas me lancer”. Une confusion parfois entretenue involontairement par les projections inconscientes de l’entourage  pris lui aussi entre les affres du doute, de l’incrédulité  et de fascination (Tu es bien sûr.e ? Tu vas pas oser quand même…).

Autant d’injonctions personnelles et “environnementales” qui peuvent parfois rebuter ou limiter les vélléiétés de changement.

Et pourtant, OSER est un facteur puissant d’épanouissement, d’affirmation de soi. De liberté aussi. Une manière de casser la routine, introduire un zeste de nouveauté dans son quotidien et ses comportements. Une manière de (re)prendre le pouvoir sur sa vie.

Ne dit-on pas que pour un développement harmonieux, il faut être en moyenne à 80% dans sa zone de confort et en sortir à 20%, laissant ainsi la porte ouverte à une part de découverte ?

Alors, OSER, on fait comment ?

Au-delà du mode de fonctionnement intrinsèque à chacun d’entre nous, (“je réfléchis tout seul dans mon coin”, “je tourne et retourne le sujet 10 fois dans ma tête”, “j’en parle à tout le monde”, “je demande des conseils à droite à gauche” je fais la liste des pour et des contre…) une réflexion en solo ou partagée articulée autour de quelques questions peut permettre de voir plus clair et de passer à l’action.

Une projection positive tout d’abord.

  • Si j’ose faire ci ou ça, quels sont les bénéfices induits pour moi ? Pour mon environnement ? Dans mon métier ? A court terme ? A moyen terme ?
  • Quels changements positifs cela va-t-il m’apporter ?
  • Qu’est-ce que je vais y gagner ?
  • Si je ne le fais pas (maintenant), que se passera-t-il ?
  • En quoi est-ce important pour moi d’oser çi ou ça ?

Etre clair sur les bénéfices, en avoir une visualisation la plus précise possible est un 1er pas qui permettra aussi de doser le gap à franchir et l’effort à fournir.

Une prise en compte / anticipation des “protections nécessaires”.

Oser, oui, mais pas à n’importe quel prix ou n’importe comment :

  • De quoi j’ai besoin pour me sentir en sécurité ? Pour réussir ?
  • Quels sont les risques afférents et ceux que j’accepte de prendre ?
  • Quelle est ma/la limite à ne pas dépasser ?
  • Qu’est ce qui est acceptable/juste pour moi ? Pour mon entourage ?

Une capitalisation sur ses forces et ses atouts, ses ressources.

Bien souvent, pris dans les travers d’une dévalorisation personnelle galopante, nous minimisons nos ressources intrinsèques ou externes qui peuvent être pourtant de puissants alliés pour OSER.

  • Quels sont les éléments de contexte qui jouent en ma faveur ou peuvent m’aider ?
  • Quelles sont les qualités miennes sur lesquelles je peux m’appuyer ?
  • Celles que je me reconnais ? Celles que les autres me reconnaissent (le regard des autres est bien souvent un levier puissant …)
  • Quelles sont les personnes-ressources que je pourrais mobiliser ?

3 étapes qui peuvent donc permettre de préciser votre envie/besoin d’OSER. Sans oublier que Le cas échéant, l’accompagnement par un professionnel de type coaching peut-être aussi une solution pour vous permettre de clarifier votre sujet…

Alors, qu’avez-vous envie d’oser en cette rentrée ?

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

  • Côté pratique et bouffée de bonne humeur :Osez l’optimisme “ de Catherine Testa : 10 clés pour réenchanter le quotidien, surmonter ses peurs et prendre confiance.
  • Côté philo et inspiration : “Eloge du risque” d’Anne Dufourmantelle , une succession de courts chapitres où sont explorés les divers lieux où le risque se rencontre : la vie sociale, amoureuse, le langage…

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